La Gloire des nations: Ou la fin de l’Empire soviétique

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La Gloire des nations: Ou la fin de l'Empire soviétique

ID

8.3.F.9

Author - Auteur - հեղինակ

Date - Datum - տարեթիվ

Language - Langue - Taal - Լեզու

French

Pages - Paginas - Էջեր

492

Publisher - Editeur - Editor - Խմբագիր

1917-1990: dernier empire, superpuissance militaire, l’Union soviétique est le lieu des deux grandes révolutions de ce siècle. En 1917, le coup d’Etat de Lénine a supprimé les chances d’une révolution démocratique et reconstitué l’Empire russe que le conflit mondial de 1914 avait fait exploser. En 1990, l’Empire soviétique et, avec lui, l’ensemble du système soviétique fondé par Lénine ont cessé d’exister.

Depuis 1985, par les soulèvements et les affrontements sanglants du Caucase et de l’Asie centrale, par l’indépendance démocratique proclamée des Etats baltes, les nations de l’U.R.S.S. ont rétabli leur droit d’exister et de décider de leur destin. Face à cette révolution venue d’en bas, des sociétés elles-mêmes, l’Etat soviétique, le Parti communiste, l’armée, le K.G.B. se sont révélés aveugles et impuissants.

Les projets de Mikhaïl Gorbatchev visant à sauver l’U.R.S.S. par quelque nouveau traité d’Union ont-ils la moindre chance d’aboutir? Comment vont s’organiser à présent les relations entre les Etats-nations qui composèrent l’U.R.S.S. _ Russie, Ukraine, pays baltes, Etats musulmans d’Asie centrale, Etats du Caucase _ et qui accèdent à la pleine souveraineté?

Au temps de l’ ” Empire éclaté “, le pourrissement du système soviétique a nourri les volontés d’indépendance nationale. Aujourd’hui, les nations ont triomphé de sa domination et du communisme qui la justifiait. C’est le temps de la ” gloire des Nations “. L’analyse du passage de l’un à l’autre permet d’esquisser des hypothèses pour l’avenir.

Si, pour Gorbatchev, la révolution des nations est un coup de poignard porté à la perestroïka, elle scelle en fait le tombeau du communisme. Pour les nations qui retrouvent aujourd’hui leur liberté et leur dignité, c’est aussi la plus grande chance d’avancer réellement dans la voie de la démocratie.